• On dit que l'on peut voir danser les elfes dans les prés, particulièrement les nuits et les matins brumeux. Ils laissent des espèces de cercles à l'emplacement de leur danse, dénommés älvdanser (« danses d'elfes ») ou älvringar (« cercle d'elfes »). Ces cercles ont donné naissance à de nombreuses légendes au Moyen Âgepour tenter de les expliquer : nymphes, dryades, elfe et gnomesen seraient les responsables. Uriner dans l'un de ces cercles est censé provoquer des maladies vénériennes. Typiquement, ces cercles sont tracés par une multitude de petits champignons, mais ils peuvent être également tracés par le dessin d'herbes foulées contre le sol.


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  • Article détaillé : Langues de la Terre du Milieu.

    Les langues elfiques (également appelées simplement elfique ou elfe) sont des langues imaginaires parlées par les peuples elfes de diverses œuvres de fantasy. Leur degré d'élaboration est très variable, de la simple allusion à l'élaboration d'une véritable langue construite.

    En particulier, J. R. R. Tolkien, en parallèle à l'écriture des récits de la Terre du Milieu, a inventé une série de langues elfiques dont l'existence ne se réduit pas à leur mention en narration ; avec d'autres langues non-elfiques placées dans le même monde imaginaire, elles forment l'ensemble des langues de la Terre du Milieu. Elles sont l'objet d'étude de l'Elvish Linguistic Fellowship.


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  • Dans la plupart des cas, les elfes ont ou ont eu une civilisation. Les caractéristiques de celle-ci varient selon les univers de fiction mais on peut noter que certaines particularités sont fréquentes :

    • déclin démographique dû à une faible fécondité et/ou une implication, volontaire ou non, dans de nombreuses guerres
    • réputation de grand raffinement
    • retrait de la dite civilisation par rapport au reste du monde
    • âge très ancien de celle-ci

    Les elfes éprouvent généralement de la haine envers les nainsnotamment du fait de leur physique : les elfes sont grands, fins et élancés, tandis que les nains sont petits, trapus et résistants. De nombreux auteurs ont accentué cette opposition en associant les elfes aux milieux forestiers, proches de la nature, et les nains aux cavernes, aux mines et aux forges. C'est le cas par exemple dans le monde de Warhammer, ou dans les Royaumes oubliés.

    La société elfique est parfois considérée comme élitiste et hiérarchisée. La plupart du temps, un roi ou une reine est à la tête de celle-ci. Il existe aussi une noblesse elfique. Dans l'univers de Warhammer, les elfes ont un vif intérêt pour la politique.


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  • Ce qui a subsisté des elfes dans le folklore allemand, est leur nature espiègle et malfaisante. Ils étaient estimés capables de causer des maladies au bétail et aux gens. Ils apportent également de mauvais rêves aux dormeurs. Le mot allemand pour cauchemar, Albtraumou Alptraum, signifie littéralement « rêve d'elfe ». Sa forme archaïque Albdruck signifie « pression d'elfe » ; la croyance populaire attribuait les cauchemars à un elfe assis sur la tête du dormeur. Cet aspect de la croyance elfique germanique correspond en grande partie à la croyance scandinave du mara. Elle est également semblable aux légendes concernant les incubeset les succubes, que l'on peut relier aux phénomènes d'apnée du sommeil.

    Un roi elfe apparaît de temps en temps au Danemark et en Suède. Dans l'épopée allemande médiévale du Nibelungenlied, un personnage important est un nibelung(nain) nommé Alberich. Alberich se traduit littéralement comme « souverain elfe », autre contribution à la confusion entre elfe et nain, observée antérieurement dans l'Edda. Ce nom entra ensuite dans la littérature française, comme Obéronpar la chanson de geste médiévale Huon de Bordeaux.

    On trouve une postérité aux elfes du folklore germanique dans la tétralogie de l'anneau du nibelungdu compositeur allemand Richard Wagner. Ce dernier construit une mythologie personnelle qui s'inspire à la fois des Eddasscandinaves et du Nibelungenliedgermanique, avec reprise, notamment, du personnage d'Alberich.

    Conformément à l'Edda de Snorri Sturluson, les "Albes" de Wagner sont de deux natures:

    - Les "Lichtalben","Elfes de lumière", assimilés par Wagner aux asesde l'Edda et aux dieux du panthéon germanique ayant Wotanà leur tête, qui se qualifie lui-même de "Licht-Alberich"[10]

    - Les "Schwarzalben", "Elfes noirs", assimilés aux nains, peuple du Nibelheim, qui ont à leur tête Alberich, qualifié de "Schwarz-Alberich" par Wotan[11]

    Dramatiquement, l'opposition entre "Licht-Alberich" et "Schwarz-Alberich" est structurante pour l'œuvre entière[12]mais on aurait sans doute tort de n'y voir qu'une opposition simpliste entre bien et mal.

    En effet, la première atteinte contre la nature (boire à la source de la sagesse et blesser le Frêne du Monde afin d'y tailler une lance, symbole du pouvoir sur le monde[13]) est accomplie par Wotan, l'Elfe lumineux, bien avant qu'Alberich, l'Elfe noir, ne se rende coupable du vol de l'or du Rhinet de forger l'anneau, source apparente du drame qui est au centre de l'oeuvre.

    L'opposition des deux Elfes apparait alors plutôt comme les deux faces d'une même réalité, la commune soif de puissance.


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  • Dans le folklore scandinave, qui est un mélange postérieur de mythologie nordique et chrétienne, un elfe est nommé elver en danois, alv en norvégien, alv ou älva en suédois[8].

    Le terme norvégien apparaît rarement dans le folklore, et quand il est utilisé, c'est comme synonyme de huldrefolk (« peuple caché ») ou vetter, sorte de catégorie de « lutins » liés à la terre, approchant davantage des nainsde la mythologie nordique, que des elfes.

    Au Danemarket en Suède, les elfes apparaissent comme distincts du vetter, bien que la frontière entre les deux créatures soit mal délimitée. Les petites fées ailées du folklore britanniques (pixie) sont souvent désignées comme älvor en suédois moderne ou alfer en danois, bien que la traduction correcte soit feer. De manière similaire, l'elfe du conte de féesL'Elfe de la rose de l'écrivain danois Hans Christian Andersenest si minuscule qu'il peut avoir un bouton de rose pour maison, et a les « ailes qui partent des épaules jusqu'aux pieds ». Cependant, dans La Colline des elfes du même auteur, les elfes sont plus semblables à ceux du folklore traditionnel danois : de splendides femelles, vivant dans les collines et les rochers, capables de faire danser un homme jusqu'à la mort. Comme le huldraen Norvège et en Suède, ils sont illusions une fois vus de dos.

    Les elfes de la mythologie nordique semblent ainsi avoir survécu dans le folklore principalement comme femelles, vivant dans les collines et monticules des pierres (voir tertre)[9].


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